Doba : l'excision clandestine refait face
Doba : l'excision clandestine refait face
Dans les villages Bekondjo, Damala, ainsi que des quartiers, Doba Ndo, Doba mbaye, Beraba et autres de la ville de Doba, l'excision clandestine en masse des jeunes filles y est entretenue par certaines familles.
Dans les villages Bekondjo, Damala, ainsi que des quartiers, Doba Ndo, Doba mbaye, Beraba et autres de la ville de Doba, l'excision clandestine en masse des jeunes filles y est entretenue par certaines familles.

Selon nos nos sources, une centaine de filles sont passées sous cette pratique en banalisant ainsi les textes de la République.
Des témoignages anonymes, affirment que des jeunes filles âgées entre 8 à 14 ans voire 18 ans se font discrètement excisées par des matronnes assez puissantes. D'autres sont excisées discrètement par leurs propres génitrices.
"Une de mes nièces est excisée par la complicité de sa mère. J'étais choquée mais je ne pouvais rien faire. Puisque c'est déjà consommé. Ce matin, j'ai refusée à deux autres nièces de rejoindre les autres filles au camp d'excision. C'est écœurant", regrette une dame rencontrée au quartier Gaki.
Nonobstant la dénonciation par les leaders des organisations de la société civile et la délégation provinciale de la petite enfance, ce phénomène malsain refait surface dans la province du Logone Oriental. Il est important que les autorités administratives compétentes et sécuritaires s'y mettent à l'effet de mettre fin à la mutilation génitale.
Madjiadoum Timothée
Selon nos nos sources, une centaine de filles sont passées sous cette pratique en banalisant ainsi les textes de la République.
Des témoignages anonymes, affirment que des jeunes filles âgées entre 8 à 14 ans voire 18 ans se font discrètement excisées par des matronnes assez puissantes. D'autres sont excisées discrètement par leurs propres génitrices.
"Une de mes nièces est excisée par la complicité de sa mère. J'étais choquée mais je ne pouvais rien faire. Puisque c'est déjà consommé. Ce matin, j'ai refusée à deux autres nièces de rejoindre les autres filles au camp d'excision. C'est écœurant", regrette une dame rencontrée au quartier Gaki.
Nonobstant la dénonciation par les leaders des organisations de la société civile et la délégation provinciale de la petite enfance, ce phénomène malsain refait surface dans la province du Logone Oriental. Il est important que les autorités administratives compétentes et sécuritaires s'y mettent à l'effet de mettre fin à la mutilation génitale.
Madjiadoum Timothée