La seule chose qu’on n’a pas dit de Djerassem Le Bemadjiel, ce que c’est lui qui n'a pas filmé les membres du gouvernement qui avaient des jambes en l’air. Certains confrères ont été mis à contribution dans ce plan maléfique. Ils ont plongé la plume dans le vitriol pour un pondre un torchon qui l’accuse de tous les péchés de la transition.

Dans la précipitation, on lui colle la responsabilité de l’affaire de la SHT, alors qu’il n’était même pas aux affaires. Puis qu’il se mettrait en intelligence avec le cabinet de la Présidence et autres hauts placés des institutions pétrolières et financières pour casser du sucre sur le dos desTchadiens. Notamment, qu’en connivence avec Idriss Youssouf Boy, le DG des douanes, celui d’Autorité de Régulation du Secteur Pétrolier Aval au Tchad et l’actuelle Secrétaire Général du Gouvernement, il aurait usé de son génie créateur pour inventer une société écran qui lui a permis de faire main basse sur la rondelette somme de 70 milliards du trésor public. Peut-on faire de telles allégations sans la moindre preuve ? C’est purement du sensationnel qu’il faut éviter en ce temps sensible de la transition.

Sans un document pour corroborer ces faits, ces accusations saugrenues ne sont rien que les fruits d’une imagination fertile que de dire que qu’il paie les frais de cette inconscience.

L’on se souvient qu’il avait vécu et subi la situation similaire lors de son premier passage à la tête de ce département. Il a été sali et son nom a été traîné dans la boue, avant d’être lavé de tout soupçon et son honneur rétabli. Mais on dirait que les mêmes sbires ont refait surface avec les mêmes plan de déstabilisation, sans savoir qu’en le touchant on se met au dos toute l’élite du Logone Occidental qui revêt un enjeu stratégique surtout en ce temps de transition. Le fait de le remplacer par sa «cousine », permettra-t-il de résoudre cette épineuse question ? Rien n’est moins sûr.