Le bureau provisoire du Cost dénonce la justice aux ordres
Le bureau provisoire du Cost dénonce la justice aux ordres
Au cours d'un point de presse fait ce 29 septembre 2025 à l'hôtel la persévérance, le président du bureau exécutif provisoire du comité olympique sportif tchadien (Cost) Me. Yamita Hassan Tété a fait l'état des lieux sur le dossier impliquant son bureau et celui de Dokony Adiker, mais aussi a dénoncé les manigances de la justice censée être l'arbitre.
Au cours d'un point de presse fait ce 29 septembre 2025 à l'hôtel la persévérance, le président du bureau exécutif provisoire du comité olympique sportif tchadien (Cost) Me. Yamita Hassan Tété a fait l'état des lieux sur le dossier impliquant son bureau et celui de Dokony Adiker, mais aussi a dénoncé les manigances de la justice censée être l'arbitre.

S'exprimant à l'occasion, le président Yamita Hassan Tété a rappelé que lors de l’assemblée générale extraordinaire du Comité Olympique et Sportif Tchadien tenue le 24 Mai 2025 á l’hôtel de l’Amitié de N’Djamena, 32 délégués sur 48 présents représentant les 2/3 avaient pris la résolution de retirer leur confiance à l’ancien bureau du COST présidé par IDRISS DOKONY ADIKER et mis en place un Bureau Exécutif Provisoire du COST avec pour mission la gestion des affaires courantes et l’organisation des élections libres et transparentes avant la fin de l’année 2025.
Il a précisé que suite au refus de Monsieur Idriss Dokony de reconnaitre ces résolutions, le Bureau Exécutif Provisoire a saisi le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena afin de dire le droit.
En date du 26 Mai 2025, une ordonnance au pied de la requête a été prise par le président dudit tribunal ordonnant l’interdiction de toutes les activités de l’ancien bureau du COST et le gel des comptes bancaires. Après l’opposition faite par l’ancien bureau, une ordonnance de référé rendue publique le 19 Aout 2025, a de nouveau confirmé la première décision qui est bien exécutoire sur minute. A la suite de cette décision judiciaire, l’huissier de justice a procédé à la fermeture des locaux de l’ancien bureau et après constat et inventaire des lieux, a remis officiellement les clés du siège du COST pour usage au Bureau Exécutif Provisoire le 22 Septembre 2025.
Cette longue bataille judiciaire qui a versé beaucoup d’encre, devrait prendre fin mais une journée après la cérémonie officielle de remise des clés du siège du cost au Bureau Exécutif Provisoire, une équipe du GMIP envoyée par le ministre de la sécurité en complicité avec son collègue en charge des sports a tenté de prendre possession des locaux et a été aussitôt stoppée par les gendarmes déployés pour la sécurisation du siège.
A la liste des agitateurs mentionnée, s'ajoute le procureur de la république, sur instruction du Garde des Sceaux a ordonné verbalement à l’huissier de justice de reprendre les clés du siège jusqu’au verdict de la cour d’appel or l’ordonnance est exécutoire sur minute et aussi l’appel n’est suspensif.
Au vu de cette posture, Yamita Hassan Tété estime c'est une violation de la loi car l’ordonnance a été déjà exécutée et aucun sursis à exécution n’est plus valable et c’est une justice de deux poids deux mesures où la loi ne s’applique qu’à une catégorie des personnes. Toutefois, il rappelle que la liberté d’association est un droit constitutionnel et que la loi ne fait pas de distinction d’un Général , d’un Chef de canton décrété ou un citoyen lambda et les décisions prises par des magistrats honnêtes doivent être appliquées.
Face à cette situation inédite et discriminatoire, le Bureau Exécutif Provisoire sollicite l’intervention du président de la République Mahamat Idriss Deby Itno pour que le droit soit dit et ses concitoyens aient accès à une justice juste et équitable en ce début de la 5ème république consacrée à l’épanouissement de la jeunesse avec une justice juste et équitable.
S'exprimant à l'occasion, le président Yamita Hassan Tété a rappelé que lors de l’assemblée générale extraordinaire du Comité Olympique et Sportif Tchadien tenue le 24 Mai 2025 á l’hôtel de l’Amitié de N’Djamena, 32 délégués sur 48 présents représentant les 2/3 avaient pris la résolution de retirer leur confiance à l’ancien bureau du COST présidé par IDRISS DOKONY ADIKER et mis en place un Bureau Exécutif Provisoire du COST avec pour mission la gestion des affaires courantes et l’organisation des élections libres et transparentes avant la fin de l’année 2025.
Il a précisé que suite au refus de Monsieur Idriss Dokony de reconnaitre ces résolutions, le Bureau Exécutif Provisoire a saisi le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena afin de dire le droit.
En date du 26 Mai 2025, une ordonnance au pied de la requête a été prise par le président dudit tribunal ordonnant l’interdiction de toutes les activités de l’ancien bureau du COST et le gel des comptes bancaires. Après l’opposition faite par l’ancien bureau, une ordonnance de référé rendue publique le 19 Aout 2025, a de nouveau confirmé la première décision qui est bien exécutoire sur minute. A la suite de cette décision judiciaire, l’huissier de justice a procédé à la fermeture des locaux de l’ancien bureau et après constat et inventaire des lieux, a remis officiellement les clés du siège du COST pour usage au Bureau Exécutif Provisoire le 22 Septembre 2025.
Cette longue bataille judiciaire qui a versé beaucoup d’encre, devrait prendre fin mais une journée après la cérémonie officielle de remise des clés du siège du cost au Bureau Exécutif Provisoire, une équipe du GMIP envoyée par le ministre de la sécurité en complicité avec son collègue en charge des sports a tenté de prendre possession des locaux et a été aussitôt stoppée par les gendarmes déployés pour la sécurisation du siège.
A la liste des agitateurs mentionnée, s'ajoute le procureur de la république, sur instruction du Garde des Sceaux a ordonné verbalement à l’huissier de justice de reprendre les clés du siège jusqu’au verdict de la cour d’appel or l’ordonnance est exécutoire sur minute et aussi l’appel n’est suspensif.
Au vu de cette posture, Yamita Hassan Tété estime c'est une violation de la loi car l’ordonnance a été déjà exécutée et aucun sursis à exécution n’est plus valable et c’est une justice de deux poids deux mesures où la loi ne s’applique qu’à une catégorie des personnes. Toutefois, il rappelle que la liberté d’association est un droit constitutionnel et que la loi ne fait pas de distinction d’un Général , d’un Chef de canton décrété ou un citoyen lambda et les décisions prises par des magistrats honnêtes doivent être appliquées.
Face à cette situation inédite et discriminatoire, le Bureau Exécutif Provisoire sollicite l’intervention du président de la République Mahamat Idriss Deby Itno pour que le droit soit dit et ses concitoyens aient accès à une justice juste et équitable en ce début de la 5ème république consacrée à l’épanouissement de la jeunesse avec une justice juste et équitable.