Cette prise en charge des soins au profit des femmes enceintes et enfants âgés de moins de 5 ans est la mesure qui a reçu l'ovation d'une franche de population tchadienne. Cela permet à réduire les dépenses de ménages liées à la santé et contribuer au bien-être de cette population. Malheureusement, les sévices de pédiatrie et de maternité des centres hospitaliers n'ont jusque là pas appliquer les mesures.
Pourtant, le rapport du ministre de la santé indique que les ressources financières consommées par la gratuité des soins de 2023 s'élèvent à plus de trois (03). Mais, le ministre est incapable d'expliquer les statistiques sur la consommation à l'échelle nationale. Toutefois, les témoignages recueillis auprès de certains pharmaciens sous le couvert de l'anonymat laissent comprendre qu'il y a pas de produits en gratuité. Alors peut-on parler de gratuité de soins lorsque les structures sanitaires ne disposent pas des produits et matériels de premiers soins en question ? Seul le ministre en charge de la santé peut répondre à cette question.
En revanche, les bénéficiaires de la gratuité eux aussi témoignent qu'ils n'ont pas eu cette faveur. Un peu plus loin, les services de gratuité des centres hospitaliers refusent de se prononcer sur le sujet.
Tout compte fait, la non application de cette politique de gratuité de soins n'est pas sans conséquence. Chaque année, le taux de mortalité infantile et néo natale ne fait qu'augmenter.
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