Ils sont nombreux à se regrouper sur des places publiques question de réviser leurs cours. Ces élèves et étudiants choisissent ces lieux à défaut d'une salle de lecture. " Mon établissement n'a pas une salle de lecture, je viens souvent réviser mes cours sous le lampadaire public de l'hôpital de la Renaissance, lance Mbaigudem David . Pour lui, sans ces lampadaires son avenir sera mis en jeux.
Antoine Nanadigué, étudiant en philosophie à l'université de N'Djaména vient tous les jours faire de révision sous les lampadaires sis au palais du 15 janvier. " Je suis régulier à ces lieux, mon quartier n'a pas une salle qui puisse nous accueillir. Je trouve mon compte ici, je viens à 18h et c'est à 21h que je reparts chez moi tout garni.
Et pourtant, lire nécessite un lieu calme et adéquat. Pour Mahamat Idriss élève au lycée la persévérance : " nous savons bien qu'il faut une structure calme pour mieux faire la lecture. Comme l'Etat ne songe pas, nous exploitons ces lieux parfois avec de risques. Pour lui, c'est fort probable qu'un engin rate son trajectoire et leur atteint. Abondant dans le même sens, Ismaël Senoussi de la classe de terminale au lycée Félix Eboué quant à lui parle d'une double conséquence négative qu'attend ces lecteurs : nous sommes dans le froid donc exposés aux maladies à cela il faut ajouter le risque de faire mordre par des reptiles car ces lieux sont à moitié nettoyés.
Eu égard à ce manquement quasi total de salles de lecture, les décideurs publics sont plus que doigtés afin d'orienter une politique de construction des édifices vers ce secteur.
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