Ils ont pris d'assaut leur établissement respectif dès les premières heures des cours empêchant les autres à accéder en classe. Ces grévistes sont remontés suite à la grève sèche et illimitée déclenchée par le collectif des enseignants scientifiques depuis le mois de décembre.
Cette situation de grève inquiète plus les élèves des classes de seconde, première et terminale scientifiques. « Nous n'avons rien écrit en mathématiques et sciences physiques pourtant nous sommes en phase d’examen, de plus, les mathématiques et les sciences physiques sont nos matières de base » lance un élève très remonté.
Pendant que les grévistes étaient à chaud, les chefs administratifs et militaires tentaient de les intimider par leur présence mais très vite, le délégué de l’éducation nationale DJOÏGUE LIGUIDAM Robert prend ses dispositions. Il mène un dialogue franc avec ses élèves : « Accordez-moi jusqu'à samedi et vous aurez vos enseignants en science. Dès demain, reprenez les cours ». Pour le délégué, cette grève est légitime. Les grévistes quittent les lieux en mettant en garde le délégué : « nous reprendrons nos mouvements si rien n'est fait ».
Du copier-coller
Ce mardi 02 février les élèves des classes de sixième et cinquième du collège de Beraba emboîtent les pas de leurs aînés. Pour eux, depuis la rentrée des classes, aucun enseignant en français et histoire ne s’est présenté. Frustrés de la situation, ils entrent dans la danse. Des jets de pierres, bâtons, projectiles sont envoyés sur les bâtiments. Tout d’un coup la police débarque, disperse les manifestants par des gaz lacrymogènes et arrête quelques-uns.
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